Monday, July 13, 2009

Une Asymétrie Environnementale Néfaste Pour Le Développement Économique Et La Réputation Des Composantes Du Territoire Pan-Canadien.


Une asymétrie environnementale néfaste pour le développement économique et la réputation des composantes du territoire pan-canadien.

La structure fédérale actuelle met un frein au développement des états qui la composent en matière d’environnement et de développement durable.

Certains états canadiens ont assumés, dans une perspective économique, des choix énergétiques avec des impacts environnementaux complètements à l’opposés de ceux des autres régions. À titre d’exemple : l’exploitation des sables bitumineux permet au futur état de l’Alberta, de saisir la pleine mesure d’une relace économique fondée sur le prix lucratif des dérivés des carburants fossiles à l’échelle de l’économie mondiale.

Cependant ce choix entraîne actuellement tout l’état canadien dans une production de gaz à effets de serres qui nuisent à la biosphère sur une échelle mondiale.

Des états comme le futur État de l’Ontario et celui de l’État du Québec, pour ne citer que ces deux cas parmi tant d’autres à travers le Commonwealth du Canada, sont à l’avant garde du respect de la planète par l’utilisation efficace et fortement développée des énergies renouvelables. Ils seraient normalement l’objets d’une grande estime et recevraient des points carbones en leur faveur. Sur le plan économique, la vente d’énergie verte s’avère aussi prometteuse que celle du pétrole au temps des premières prospection des gisements mondiaux.

La mise en chantier du Commonwealth du Canada permettra de mettre fin à une asymétrie environnementale qui fait subir aux provinces des choix que la fédération de 1867 fait assumer en tirant vers le bas toutes les composantes de son territoire pour une seule de ses provinces actuelles. Elle obligera l’État de l’Alberta à compenser à même sa richesse, pour sa production de gaz à effet de serre. Elle éliminera le discrédit que fait subir un état qui assume des choix énergétiques indépendants et distincts des autres à toutes les composantes du Commonwealth du Canada.

Les choix de politique énergétique sont des choix étatiques. Ces choix méritent d’être mieux assumés dans une structure moderne en mesure de faire face aux impacts actuels de la mondialisation. L’avenir, nous met en retard quand le présent d’une région devient la préoccupation de toute l’infrastructure sociale économique d’un des plus grands territoires du Monde dont l’avenir politique est des plus prometteur au profit d’une restructuration largement réclamée par les spécialistes de tous les secteurs de l’économie mais qui est mise en veilleuse par la querelle stérile des tenants d’une infrastructure fédérale et de ceux qui voudraient passer immédiatement au statut d’état..

Les lever de boucliers des deux camps, les coûteuses campagnes publicitaires qui brandissent leurs fantômes ont jetés le discrédit sur toute la classe politique canadienne. On connaît les abus et la perte d’énergie des commandites. On crée artificiellement une fausse problématique, un faux péril dans les deux camps ; là où une solution performante existe sans heurts ni dangers. Il faut dédramatiser le développement du Canada et en faire une infrastructure moderne qui sera le point de mire des générations montantes et de toute la collectivité internationale.

Pierre Castonguay

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